par AllForHome | Août 11, 2020 | Travaux
Le ciment traditionnel est le matériau de construction le plus utilisé de la planète. Pourtant, sa fabrication exerce une importante pression sur l’environnement et nécessite une grande quantité d’énergie. À cet effet, des alternatives écologiques au ciment traditionnel ont été mises au point. Nous vous invitons à les découvrir.
Avantages des alternatives au ciment traditionnel
Le ciment est un liant utilisé dans la fabrication des briques, bétons, murs, maisons, tulles, pavés et bien plus. Près de 4 milliards de tonnes sont produites chaque année à travers le monde. Le ciment s’obtient par l’association de deux roches que sont le calcaire et l’argile. Celles-ci sont morcelées puis soumises à une température avoisinant 1 500 °C pour obtenir le clinker.
Ce procédé énergivore émet autant de dioxyde de carbone (CO2) dans la nature, soit 866 Kg/tonne. En vue de baisser le niveau de pollution de l’industrie du ciment, certaines entreprises et chercheurs ont élaboré des substituts au ciment traditionnel. Ces derniers sont plus respectueux de l’environnement et requièrent moins d’énergie lors de la fabrication. Ils sont donc moins coûteux.
Le ciment décarboné
Le ciment décarboné ou ciment bas carbone est un matériau moins polluant comme détaillé sur ce site. Il s’agit d’une qualité de ciment dont la production émet 5 fois moins de carbone et utilise moins d’énergie que le ciment traditionnel. Au lieu des fours qui nécessitent une température d’environ 1 500°C pour la production du clinker, le ciment décarboné quant à lui, n’en utilise pas. Il est produit à base de métakaolin porté à une température de 750 °C.
Il offre des propriétés de résistance égales à celles du ciment Portland et convient à tous types de construction. Les éléments entrants dans la fabrication de ce ciment sont différents. L’argile est toujours utilisée, mais le calcaire est substitué par des déchets minéraux. Il s’agit notamment des laitiers des hauts-fourneaux et les cendres volantes. Ce type de ciment préserve l’environnement et est moins onéreux que le ciment classique.
La solution des chercheurs de l’université de technologie de Kaunas
En Lituanie, une équipe de chercheur a inventé une variante au ciment traditionnel. Cette qualité de ciment est à forte valeur écologique et offre un bon compromis en termes d’énergie. L’équipe de chercheurs a en effet mis au point un béton (ciment) produit à base déchets industriels. Il se rapproche du ciment décarboné. Les résidus industriels utilisés sont les cendres de biocarburant, des cendres volantes ou des laitiers haut-fourneau.
Le laitier haut-fourneau ou encore kaolin est du silicate d’aluminium obtenu après production de la kaolinite. Il est d’ailleurs possible d’avoir du ciment écologique à partir de tout composé contenant une forte quantité de silice et d’alumine. Ce ciment offre une meilleure résistance aux intempéries. Par ailleurs, il protège mieux les matériaux en aluminium de la rouille.
Le ciment à base d’argile
Deux Français ont élaboré une qualité de ciment répondant aux besoins écologiques de la planète. Il s’agit de l’ingénieur David Hofmann et du PDG de la société Argilus. Le ciment qu’ils proposent exerce très peu de pression sur la nature. Soit, 20 fois moins que le ciment traditionnel. La technique utilisée pour fabriquer leur ciment écologique s’appelle le HP2A (Haute Performance Activation Alcaline). Comme les précédentes qualités de ciment susmentionnées, ce ciment utilise moins d’énergie, est écologique et est même recyclable.
par AllForHome | Juil 15, 2020 | Décoration
Élégant, chic, confortable et surtout naturel, le parquet est plus que jamais tendance dans l’univers de la décoration d’intérieur. Il peut ainsi habiller l’ensemble des pièces de la maison, des plus passantes au plus calment, du salon aux chambres et même dans la salle de bain. Pourtant, le bois reste un matériau relativement fragile qu’il faut protéger, notamment lorsqu’il est soumis à un environnement pouvant l’altérer. Pour préserver l’éclat et l’esthétique de son parquet, il est ainsi essentiel d’adopter les bons gestes et les bons réflexes, que ce soit pour l’entretien régulier du sol comme pour sa rénovation. Du parquet contrecollé, découvrez ainsi quelques gestes simples pour prendre soin de son revêtement de sol en bois.
Pour l’entretien régulier du parquet
Si un parquet, qu’il soit contrecollé ou massif doit être entretenu de façon régulière, encore faut-il s’y prendre correctement au risque de voir apparaître des rayures ou qu’il devienne terne. Et bien entendu, plus un parquet connaît un usage intensif, plus il sera nécessaire de le nettoyer et de l’entretenir régulièrement.
Avant tout nettoyage, il est donc indispensable de procéder à un dépoussiérage complet. Afin de ne pas abîmer le parquet lui-même ou sa couche de protection, on optera d’abord pour un nettoyage au balai ou à l’aspirateur doté d’un embout adapté au parquet.
Une fois le dépoussiérage réalisé, on pourra passer au nettoyage à proprement dit du parquet. Mais attention, l’eau est l’ennemie du bois. On emploiera donc une serpillière ou un chiffon microfibres humide, bien essorée.
Enfin, et selon la nature du parquet et la nature de sa finition, on pourra employer un produit d’entretien parquet adapté. Les huiles protectrices, en pénétrant le bois, viendront en enrober les fibres pour les protéger. La cire créera quant à elle une couche protectrice en surface du parquet. Son application sera à renouvelle régulièrement.
Pour la rénovation de votre parquet
Malgré un entretien régulier, tout parquet peut à la longue voir sa surface altérer avec des marques, des tâches ou des rayures. Et pour cause, un revêtement de sol est fait pour circuler, marche, accueillir des meubles qui immanquablement laissent leurs traces avec le temps. Parquet massif ou contrecollé, il est possible de rénover votre sol en bois pour lui donner une seconde jeunesse.
Dès lors que l’on souhaite rénover un parquet, la première opération consiste à en poncer la surface à l’aide du matériel adapté. Attention toutefois, car si le parquet massif, comme son nom l’indique, est constitué d’un bloc de bois d’un seul et même tenant et peut donc être poncé en profondeur, le parquet contrecollé comporte lui une couche supérieure ou couche d’usure en bois noble de quelques millimètres d’épaisseur seulement. Un parquet contrecollé ne pourra donc pas être poncé en profondeur, surtout si sa couche d’usure est fine. Et l’opération ne pourra pas être réalisée à plusieurs reprises au risque d’atteindre l’âme centrale. Le ponçage permettre ainsi de retirer la couche protectrice et la partie abîmée du parquet.
Une fois le parquet poncé, et égalisé, il conviendra d’appliquer une couche de finition afin d’apporter la protection nécessaire en surface au parquet et de lui conférer l’aspect souhaité. Comme évoqué pour l’entretien, on optera pour une huile ou une cire pour parquet et éventuellement l’application d’une teinte si l’on souhaite modifier l’aspect de son sol.
par AllForHome | Juil 9, 2020 | Jardin
Quel jardinier n’a pas un jour rêvé de pouvoir s’adonner à sa passion du potager de janvier à décembre ? Quel jardinier n’a un jour rêvé de récoltes abondantes lui assurant une autonomie en légumes ? Il est en effet particulièrement frustrant d’être constamment dépendant de la météo et des températures. Et si cela était possible… grâce à la serre de jardin ? On vous en dit sur les avantages de ces équipements qui deviendra rapidement indispensable, mais également comment vous y prendre.
Quand l’effet de serre a du bon
La principale contrainte du potager et le calendrier. En effet, au fil des saisons, les conditions sont plus au moins propices à la germination des graines, à la mise en terre des plants, à leur croissance ou l’apparition et au développement des fruits. Le principal avantage de la serre est qu’il crée une sorte de bulle permettant de bénéficier, avant et après la période de culture habituelle, de conditions favorables au développement des plantes du potager. Doucement réchauffer par les premiers rayons du soleil de l’été ou les derniers rayons de l’automne, les légumes peuvent anticiper ou prolonger leur croissance. Vous pourrez ainsi avec des récoltes plus précoces, mais aussi plus tardives.
La serre de jardin joue également protecteur face aux intempéries ou aux agressions des animaux du jardin. Il est plus que désolant de voir ses cultures ravagées par la grêle ou dévorées par les limaces, les rongeurs et les oiseaux. La serre limite les attaques de ces derniers, permettant par ailleurs de s’affranchir des répulsifs et autres produits trop longtemps utilisés au potager.
Entre la création de conditions de croissance idéales, des cultures plus précoces et plus tardives, mais aussi protégées, vous profiterez donc d’un meilleur rendement au potager ainsi de fruits et légumes de meilleure qualité.
Quels légumes peut-on cultiver sous serre ?
Le choix est finalement très vaste si vous souhaitez faire une sélection des plantes potagères que vous pourrez installer sous votre serre de jardin. Et si la saison des cultures est rallongée en amont comme en aval, il faut néanmoins tenir compte des cycles et des besoins de chaque plante.
- Dès la fin de l’hiver, on pourra ainsi planter les premières carottes, les salades, les navets, les choux-fleurs ou encore les radis.
- Au tournant de l’hiver et du printemps, vous pourrez semer vos courgettes.
- Avril sera le mois idéal pour repiquer vos tomates sous serre
- Avec l’arrivée du printemps, vous pourrez multiplier les semis : concombre, haricots verts et déjà récolter vos premières courgettes, fraises et salades.
- Juin sera l’occasion de récolter vos premiers concombres, vos premières carottes et vos premières tomates.
- En juillet et août, vous entamerez les semis des légumes d’hiver tels que les choux, les betteraves ou les navets, et continuerez à récolter vos fruits et légumes d’été.
- Dès la fin de l’été, vous pourrez repiquer vos cultures d’hiver.
- Vous profiterez durant l’automne des dernières récoltes prolongées (tomates, courgettes, poivrons…) et continuez vos semis de salades hivernales.
- Les jours se faisant plus courts, vous prendrez soin de vos cultures d’hiver repiquez précédemment et assurerez l’entretien du sol et de votre serre.
Quelques erreurs à éviter
Si la culture sous serre de jardin a de nombreux atouts, certaines erreurs bêtes peuvent être fatales à vos cultures et ruiner vos récoltes :
- La création d’un écosystème a en effet ses limites, en particulier à l’occasion des grosses chaleurs. Il est donc important de laisser circuler l’air.
- Au-delà de l’effet bénéfique pour les plants de l’effet de serre créé, les conditions sont également idéales pour le développement de certaines maladies. Il est donc important de surveiller vos cultures, de nettoyer ou supprimer les plants abîmés, de conserver suffisamment d’espace entre les plantes pour éviter la propagation de maladie.
- Avec un environnement en partie clôt, la pollinisation sera peut-être problématique. Il vous faudra donc probablement assurer cela à la main.
Vous souhaitez vous lancer dans la culture sous serre ? N’hésitez pas à demander conseil en jardinerie ou auprès de votre pépiniériste afin de choisir le modèle adapté à votre jardin et à vos besoins, mais également pour adopter les bons gestes de la culture potagère sous serre.
par AllForHome | Juil 2, 2020 | Jardin
Si vous souhaitez aménager votre espace extérieur, l’installation d’une terrasse peut-être une très bonne idée. En effet, la terrasse est un classique et un indispensable de l’agencement extérieur. Avec ses multiples fonctions, la terrasse vous accompagnera lors de vos soirées estivales ou vos repas en famille lors des beaux jours. Aujourd’hui, différents types de terrasses sont disponibles sur le marché afin de répondre parfaitement à vos attentes et vos goûts. Vous le savez sûrement, chaque type de terrasse possède des avantages et des inconvénients. Pour vous aider dans votre choix, découvrez à travers cet article les différents types de terrasses pour aménager votre espace extérieur.
Une terrasse en pierre
L’argument principal de la terrasse en pierre est évidemment son côté esthétique. En effet, faire construire une terrasse en pierre dans votre jardin rajoutera un certain cachet à votre espace extérieur, faisant également augmenter par la même occasion la valeur totale de votre bien immobilier. Si vous optez pour ce type de terrasse, vous aurez alors le choix entre une multitude de pierres comme le marbre, le granit ou encore le calcaire. Pour l’entretien d’une terrasse en pierre, nous vous conseillons de vous munir de produits hydrofuges afin de la nettoyer en profondeur.
Une terrasse en bois
La terrasse en bois est une option de plus en plus populaire pour son aspect écologique et esthétique. Vous aurez alors le choix entre une terrasse bois en kit ou une terrasse en bois sur-mesure. Vous pourrez concevoir votre terrasse avec plusieurs gammes de bois comme le composite, le douglas, l’acacia, l’ipé, le cumaru ou encore le châtaignier. Outre son aspect écologique, le bois a l’avantage de ne pas déformer votre terrain, mais également d’être facile d’entretien et d’être très résistant aux tâches et à la décoloration. En savoir plus
Une terrasse en béton
Le choix du béton pour une terrasse constitue avant tout une solution sécurisée. En effet, en optant pour le béton vous aurez la certitude d’avoir une terrasse très solide qui résistera au temps et aux différents aléas climatiques. Le second avantage d’une terrasse en béton réside dans sa facilité d’entretien. Et pour cause, afin de nettoyer une terrasse en béton, il vous suffira simplement de la dépoussiérer avec un balai. Si vous souhaitez effectuer un lavage plus en profondeur, de l’eau mélangée à du détergent fera amplement l’affaire. Nous vous conseillons cependant d’être vigilant lors de sa construction à ce qu’il n’y ait pas de fissures, auquel cas la construction de votre terrasse n’a pas été bien réalisée.
Une terrasse en carrelage
La terrasse en carrelage est un choix très populaire chez les différents ménages. En effet, ce succès est dû à son prix accessible et à sa grande facilité d’entretien. Si vous optez pour une terrasse en carrelage, vous aurez le choix entre une multitude de formes et de types de carreaux. Ainsi, vous n’aurez qu’à laisser parler votre imagination pour concevoir la terrasse de vos rêves pour votre aménagement de jardin.
par AllForHome | Juin 17, 2020 | Maison
Vous avez comme projet de construire une maison vous ne savez pas par où commencer ? En effet, la construction d’un bien immobilier est un projet important composé de multiples étapes qui sont toutes à connaître. À travers cet article, découvrez pas à pas les étapes clés de la construction de maison individuelle.
Le financement de votre projet immobilier
Dans le cadre d’un projet immobilier, le financement est une question à mettre au cœur du projet, car votre budget définira vers quel type de construction vous tourner. De plus, que vous financiez vous-même les travaux de construction ou que vous ayez fait appel à une banque pour obtenir un prêt immobilier, il est important de garder en tête que les travaux coûtent généralement plus chers que prévu. Ainsi, il est important de conserver une certaine marge de manœuvre au cas où un surcoût interviendrait. A noter que dès la signature du compromis, vous disposez d’un délai de trois mois pour obtenir un crédit immobilier.
Trouver le terrain idéal
Pour trouver un emplacement parfait pour votre maison individuelle, vous devez tout d’abord vous interroger sur vos attentes. En effet, vous devrez dans un premier temps faire une recherche sur le secteur qui vous intéresse en pensant à la proximité des commodités et à la distance qui sépare le secteur de votre lieu de travail. Puis, vous devrez trouver un terrain constructible dans le secteur qui vous plaît et prendre connaissance des règles d’urbanisme local qui s’appliquent afin d’envisager l’architecture de votre future maison.
Concevoir le plan de construction
Si vous optez pour un constructeur de maison, vous n’aurez pas à concevoir de plan pour votre future habitation. En effet, le modèle économique du constructeur se base sur la standardisation des habitations. Ainsi, un constructeur vous proposera bien souvent un catalogue listant les différents types d’habitations prédéfinies selon votre budget.
En choisissant un architecte (obligatoire pour les projets de plus de 150m2), des plans de votre future maison seront réalisés. Ce professionnel de la construction se chargera alors de concevoir l’habitation de vos rêves en prenant en compte vos exigences et votre budget. Le maître d’œuvre s’appuiera bien entendu sur les nouvelles normes pour imaginer la construction de votre bien (réglementation thermique, économie d’énergie, etc.).
Choisissez le bon constructeur
Le choix du constructeur se fera suivant le type d’habitat que vous souhaitez obtenir. Que vous optiez pour un architecte ou un constructeur, les travaux et leurs gestions seront pris en charge par ces professionnels du milieu. Cependant, il est important de bien vous renseigner sur le sérieux et la qualité du maître d’œuvre que vous engagerez avant de vous lancer. Pour éviter toute mauvaise surprise, vous pouvez directement vous référez aux professionnels affiliés à des syndicats professionnels tel que l’Union des Maisons françaises.
L’obtention du permis de construire
Si vous décidez de ne pas faire appel à un constructeur, vous devrez alors effectuer vous-même les démarches nécessaires pour obtenir votre permis de construire. Pour cela, vous devrez vous tourner auprès de votre mairie et fournir un dossier comprenant divers documents comme le plan de situation du terrain, le plan de la construction, etc. Sans l’obtention de votre permis de construire, vous ne pourrez malheureusement pas commencer les travaux.